La banque Delubac et Cie vous éclaire sur la banque judiciaire

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Par Partenaire Modifié le 26 mars 2016 à 17h14
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Marché de niche du paysage bancaire français, la banque judiciaire accompagne les entreprises en difficulté avant, pendant et après la période de crise. Décryptage avec Serge Bialkiewicz de la Banque Delubac & Cie, l’un des rares établissements spécialiste en la matière.

Bloquer les poursuites avec les procédures collectives

Lorsqu’une entreprise traverse une crise, ses dirigeants peuvent demander à bénéficier d’une procédure de sauvegarde. Si l’entreprise est en cessation de paiement, elle relève alors du redressement judiciaire ou de la liquidation judiciaire. Sauvegarde, redressement et liquidation sont les trois piliers des procédures collectives dont l’intérêt majeur est de bloquer les poursuites par le tribunal. Ce qui donne un répit à l’entreprise pour chercher des solutions.

Le recours à une banque judiciaire

Dans le cadre des procédures collectives, les dettes de l’entreprise sont gelées en attendant l’élaboration d’un échéancier. Dans l’intervalle, l’entreprise continue à fonctionner et doit pouvoir faire des chèques et payer des salaires. Mais il est souvent difficile de conserver de bonnes relations avec sa banque antérieure. C’est alors que l’entreprise peut être orientée vers les banques judiciaires. « Les apporteurs peuvent être l’expert-comptable de l’entreprise, les experts-comptables et avocats spécialisés, les administrateurs judiciaires, mandataires liquidateurs ou même le greffe du tribunal de commerce, indique Serge Bialkiewicz de la Banque Delubac & Cie. Les professionnels du chiffre et du droit connaissent notre expertise et notre réactivité ».

Aperçu du marché des banques judiciaires

Le secteur de la banque judiciaire fait intervenir six à sept banques mais il est dominé par deux leaders que sont Thémis, banque du groupe LCL - Crédit Agricole et la Banque Delubac & Cie. « La banque judiciaire représente une trentaine de dossiers chaque semaine pour la Banque Delubac & Cie, un petit métier bancaire qui désintéresse les grands groupes », estime Serge Bialkiewicz.

Un savoir-faire reconnu

Pendant la période délicate de la procédure collective, le temps joue un rôle crucial. Les banques judicaires se targuent de proposer une palette de services bancaires dans des délais très courts, à commencer par l’ouverture de comptes et la remise de chéquiers sous 24 à 48 heures. La réactivité se conjugue à des analyses précises et fiables de la situation des entreprises. Ainsi par exemple un commerçant en redressement judiciaire doit pouvoir continuer à s’approvisionner auprès de ses fournisseurs. Pour cela, il doit trouver de la trésorerie. Les experts de la banque judiciaire se chargent alors de mobiliser les créances que l’entreprise détient sur ses clients, notamment les factures impayées. En mobilisant des lignes de crédit, sur les clients ou sur les stocks, la banque spécialisée apporte de l’oxygène à l’entreprise qui peut alors établir un plan de redressement ou de continuation pour réussir sa relance. Le recours à une banque judiciaire peut être très bref lorsque la liquidation est rapidement prononcée. « Les autres entreprises restent entre six mois et deux ans avant de voler de leurs propres ailes », selon le dirigeant de la Banque Delubac & Cie, qui précise que « dans bien des cas, l’entreprise souhaite rester dans la banque qui l’a soutenue durant la procédure collective ».

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