Verra-t-on bientôt des voitures complètement autonomes chez les concessionnaires ? Sans doute pas. Il reste encore de nombreux obstacles technologiques à lever, même s'il existe aujourd'hui beaucoup de systèmes d'aide à la conduite.
Mais le principal écueil reste la législation, qui n'avance pas au même rythme que les technologies. Les choses changent cependant, et le dernier exemple en date est significatif : la convention de Vienne, qui régit les règles de la conduite routière de base parmi les pays signataires depuis 1968, a été amendée.
Maître
Ainsi, il n'est plus nécessaire que le chauffeur soit en tout temps « maître de son véhicule ». C'était un obstacle majeur à la démocratisation des voitures autonomes, dont la conduite est assurée par un logiciel, pas par un humain… avec des risques d'accident bien plus faibles. La levée de cet article est une bonne nouvelle pour tous les constructeurs qui se sont lancés sur ce marché potentiellement très porteur.
Projets
Renault et PSA ont des projets dans leurs cartons, tout comme Audi, Mercedes, mais aussi le pionnier Google dont les véhicules parcourt déjà certaines routes deCalifornie. Mais là encore, la commercialisation n'est pas prêt d'arriver avant plusieurs années — surtout qu'il reste encore des aménagements en termes de législation : qui, par exemple, est responsable en cas d'accident : le passager, l'équipementier, l'éditeur du logiciel, le constructeur ?