Fini le monopole de la SNCF sur les trains ! Dans quelques années, et même plus tôt que prévu, de nouvelles entreprises ferroviaires vont proposer des trains sur des lignes autrefois réservées à l’opérateur national historique.
Bientôt des prix à la baisse ?
Avec l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international, de nouvelles entreprises ferroviaires peuvent proposer des trains sur des lignes autrefois réservées à l’opérateur national historique. Pour les voyageurs, les changements induits seront nombreux : une offre de voyages plus importante, des tarifs diversifiés, voire à la baisse, et l’assurance d’une meilleure qualité de prestations.
Cette ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs est devenue une obligation depuis l’adoption, par les instances européennes, du quatrième paquet ferroviaire, en décembre 2016.
Or la ministre des Transports Elisabeth Borne a indiqué mercredi 14 mars vouloir ouvrir progressivement les TER à la concurrence dès 2019 pour les régions intéressées.
SNCF : une réforme pour mieux affronter la concurrence
Les régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Hauts-de-France et Grand-Est se sont déjà portées volontaires, avec un objectif en tête : tirer les enseignements, avant de procéder à la libéralisation de l’ensemble des lignes ferroviaires dont elles ont la responsabilité.
Les régions qui ne souhaitent pas ouvrir leurs trains à la concurrence auront jusqu'en 2023 pour effectuer la transition.
La réforme de la SNCF lancée par le gouvernement vise justement à préparer la société ferroviaire à l'ouverture à la concurrence, alors qu'elle présente des coûts de production supérieurs de 30% à ceux des entreprises ferroviaires européennes comparables.