Une vaste étude menée sur 18 ans auprès de 418.000 personnes nous permet de savoir quels aliments il faut privilégier pour réduire le risque d’AVC. Des résultats sans surprise mais qui viennent confirmer ce que l’on nous répète depuis des années au sujet de notre alimentation.
Bien manger pour être en bonne santé
Pour rester en bonne santé, il faut bien manger. Une phrase qui n’a rien de nouveau mais qui est confirmée, une fois de plus, par une étude. Publiée dans l’European heart journal le 24 février 2020, cette enquête réalisée auprès de 418.329 volontaires issus de 9 pays différents (Danemark, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède et Royaume-Uni) nous indique les aliments à ne pas consommer pour éviter un AVC.
De 1992 à 2000, les participants ont rempli des questionnaires portant sur leur alimentation, leur mode de vie, leurs antécédents médicaux etc. De leur côté, les chercheurs ont suivi ces personnes et recensé celles qui faisaient un AVC. Les données récoltées pendant toutes ces années ont ensuite permis aux scientifiques de réaliser une synthèse sur le lien entre l’alimentation et le risque d’AVC.
Quel régime pour réduire le risque d’AVC ?
Les résultats sont sans appel. Une alimentation qui laisse la part belle aux laitages, fibres alimentaires, fruits et légumes est fortement associée à un risque très réduit d’AVC ischémique. Pour rappel, l’AVC ischémique est associé à une obstruction dans le cerveau et concerne environ 80% des accidents vasculaires cérébraux.
Pour réduire le risque d’AVC il convient donc de privilégier une alimentation riche en fibres (céréales complètes) car chaque apport de 10g de fibre par jour est associé à un risque inférieur de 23%. Les fruits et légumes sont également importants puisqu'ils réduisent de 13% par tranche de 200g le risque d’AVC. À l’inverse, il vaut mieux éviter de manger trop d’œufs puisqu’ils augmentent le risque d’AVC.
En France, l'AVC est la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 1ère chez la femme. Il est la première cause de handicap acquis de l’adulte et chaque année, 150.000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral.