Warren Buffet, le légendaire investisseur américain célèbre pour son talent à repérer des entreprises prometteuses, a annoncé qu’il était tout à fait disposé à accroître la part qu’il détient actuellement dans le capital d’Apple (5 %).
Berkshire Hathaway est désormais l’actionnaire numéro trois d’Apple
Lorsque Berkshire Hathaway, le fonds d’investissement de Warren Buffet, avait annoncé avoir acquis 75 millions d’actions Apple supplémentaires au premier trimestre 2018, le titre de la marque à la pomme a fait un bond spectaculaire. Car tout le monde le sait : en cinq décennies à la tête du fonds Berkshire Hathaway, l’investisseur vedette s’est rarement trompé. Si Warren Buffet investit dans une société, c’est qu’elle a un potentiel important à long terme. Lors de l’assemblée générale des actionnaires de son fonds le 5 mai 2018, Warren Buffet a d’ailleurs félicité Apple pour ses produits qui « s’ancrent dans la vie de leurs propriétaires » et les embarquent dans l’écosystème Apple.
Ces 75 millions de titres Apple s’ajoutent aux 165,3 millions que le fonds de Warren Buffet détient déjà. En d’autres mots, la participation de Berkshire Hathaway se monte à 5 % du capital d’Apple, ce qui fait du fonds de Warren Buffet son troisième plus grand actionnaire, après Vanguard Group et BlackRock.
Warren Buffet refuse de s’intéresser aux ventes d’iPhone
En commentant son achat, Warren Buffet a expliqué ne pas être intéressé par le nombre d’iPhone vendus sur tel ou tel trimestre. Dans une interview à CNBC, il a d’ailleurs déclaré : « La bonne question à se poser lorsque vous achetez une part dans une entreprise (et c’est en effet ce que vous faites lorsque vous achetez une action) est : « où sera-t-elle dans 10 ou 20 ans ? ». […] Personne n’achète une ferme selon qu’il s’attend à ce qu’il pleuve ou pas l’année d’après. On l’achète parce que l’on considère que c’est un bon investissement à un horizon de 10 ou 20 ans ».
Concrètement, pour Warren Buffet Apple est une entreprise qui a augmenté le montant de son dividende, dont la valorisation reste sous-estimée par rapport à ses concurrents (son ratio cours sur bénéfices en témoigne) et dont les smartphones figurent parmi ceux qui se vendent le mieux.