Chez DCNS, on peut sabrer le champagne : le groupe français a e effet décroché ce qui est le plus gros contrat d’armement de l’industrie militaire tricolore. L’Australie a en effet passé commande de douze sous-marins, pour un montant de 34 milliards d’euros.
C’est du jamais-vu pour l’industrie française. Le précédent record date de 2006, là aussi pour pour des sous-marins livrés au Brésil. Mais son montant parait presque ridicule à côté : 7 milliards d’euros « seulement », ose-t-on dire. Si le chiffre fait tourner la tête, il ne faut pas mettre de côté les compromis acceptés par DCNS, et notamment les importants transferts de technologie vers l’Australie.
Négociations toujours en cours
De plus, certains termes du contrat doivent encore être négociés entre les deux parties. Malgré tout, l’heure est aux réjouissances : Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a salué ce contrat hors normes au micro d’Europe 1. Il a souligné la « grande victoire de l’industrie navale française », ce qui va se concrétiser par des « milliers d’emplois ».
Des emplois pour l’Australie
Ces emplois seront surtout créés… en Australie, où les bâtiments seront fabriqués. Les chantiers d’Adélaïde, dans le sud du pays, verront le renfort de 3 000 postes. Pour la France, il est plus difficile de quantifier le nombre d’emplois qui seront créés par ce contrat du siècle, mais des pièces devront être produites sur le sol français.
