Les ménages locataires ont été les grands oubliés des annonces du gouvernement. Aucune aide particulière ne leur a été adressée alors que plus de 2 millions de travailleurs sont au chômage partiel et voient leurs revenus baisser. Le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales rappelle toutefois qu’il existe un fonds de soutien.
Avant tout, écumez vos revenus
Le message est clair, pour les Français : ils vont tout d’abord devoir survivre avec ce que leur donne le gouvernement… en termes de maintien des revenus. Chômage partiel, aides diverses et variées, maintien des allocations chômage… c’est sur ce point que les Français sont aidés. Il n’y a pas, au 1er avril 2020, d’aides particulières pour les ménages comme c’est le cas dans d’autres pays.
Les Français doivent toujours payer leurs factures, surtout celle d’électricité qui va augmenter fortement du fait du confinement, ainsi que leurs loyers. Certes, leurs dépenses sont réduites parce qu’ils ne peuvent plus consommer comme avant, mais leurs revenus baissent. Le gouvernement anticipe donc des situations problématiques.
L’ANIL et l’ADF mobilisées
Dans un communiqué de presse daté du 31 mars 2020, le gouvernement rappelle toutefois que l’Agence nationale pour l’information sur le Logement (ANIL) et l’Assemblée des Départements de France (ADF) sont mobilisées durant cette crise. Les locataires qui se retrouveraient en difficulté peuvent donc les contacter en cas de besoin.
Si la situation est jugée problématique, donc si le locataire ne peut pas, malgré le maintien d’une partie de ses revenus, payer son loyer, il pourra alors utiliser le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) qui est doté de 350 millions d’euros pour faire face à la situation.
Mais attention : cette aide n’est pas automatique : chaque dossier sera instruit de manière individuelle et circonstanciée, rappelle le gouvernement. Seuls les locataires les plus fragiles sont en effet éligibles au FSL.