Un radar protecteur pour les personnels qui travaillent le long des routes, il fallait y penser ! C'est désormais chose faite : une cinquantaine de nouveaux radars mobiles vont être mis en service d’ici la fin de l’année. Ils seront positionnés sur les zones de chantier, afin de sécuriser les agents.
Au gré des besoins
Les rebelles auront peut-être plus de mal à les détruire. Pas seulement parce qu'ils sont mobiles et autonomes, mais parce qu'ils servent précisément à protéger des vies humaines, de celles et ceux qui réparent nos routes. Quiconque dépassera la limite de vitesse autorisée sera flashé et recevra une amende.
Le nouveau type de radar se transporte par remorque au gré des travaux routiers. Il peut contrôler jusqu’à 7 500 véhicules par heure. Sa présence est indiquée par un panneau indiquant "Contrôles automatiques sur toute la longueur du chantier".
En 2016, au moins 150 nouveaux radars de ce type devraient être installés.
La bonne affaire
L'an dernier, l'Etat a dépensé 190 millions d'euros pour faire fonctionner les 4.122 radars routiers.
Les amendes générées par les radars ont rapporté 612 millions. Il faut dire que le nombre de radars a lui–même augmenté au fil des ans. On compte 4 123 boîtiers au 1er janvier 2015, contre 4097 pour 2014.
Parallèlement, ceux qui fonctionnent vraiment sont de plus en plus nombreux : 92,6% l'an dernier contre 86,5% en 2012. Et ils fonctionnent mieux sur le plan technique. Finies les photos où l’on ne peut pas lire la plaque d’immatriculation : désormais, 62% des flashs sont suivis d’un PV, contre seulement 54% en 2011. Un taux de transformation bien plus efficace.
Chaque année, environ 10 millions d'amendes sont envoyées aux automobilistes flashés par le centre de traitement des contraventions automatisées de Rennes.
Une partie de cette manne financière est dévolue aux collectivités locales, afin de les aider à développer les transports en commun et à financer des opérations de sécurité routière. Une autre, 10% seulement, sert à désendetter l'Etat.