Le scandale Volkswagen rattrape Nissan. Le groupe automobile japonais, qui fait partie d’une alliance avec Renault, est sous le coup d’une amende du gouvernement sud-coréen pour avoir trafiqué les moteurs diesel d’un de ses véhicules.
En l’occurrence, les autorités coréennes reprochent à Nissan d’avoir manipulé des données des moteurs diesel du Qashqai, un SUV très populaire au pays. Dans le détail, cette manipulation consistait à désactiver le mécanisme qui permet de réduire les émissions de gaz dès que la température atteignait les 35 degrés.
Non respect des normes de pollution
En trichant de la sorte, le véhicule semblait respecter les normes anti-pollution… sauf que ce n’était pas le cas. Il y a donc eu tromperie, selon le gouvernement, ce qui vaut au constructeur une amende de 330 millions de wons, l’équivalent de 247 000 euros.
Le symbole est important
L’amende apparaît légère, mais le symbole est fort, en particulier depuis la révélation du scandale Volkswagen qui met l’ensemble de l’industrie automobile sous pression. La Corée du Sud a testé vingt véhicules diesel. Le pays donne à Nissan dix jours pour expliquer la situation. Rappelons que l’alliance Renault-Nissan a pris le contrôle de Mitsubishi Motors, un constructeur qui rencontre lui aussi de sérieux problèmes de tricherie avec ses moteurs.