Une récente étude révèle que la part des ménages ayant des crédits est en diminution mais que les charges de ces crédits sont de plus en plus lourdes. La nécessité de recourir au regroupement de prêts se fait de plus en plus forte au sein de ces foyers Français.
La baisse des taux a profité à de nombreux emprunteurs qui ont pu accéder à la propriété ou renégocier leur prêt, voire changer leur véhicule puisque les prêts à la consommation en ont également profité. Pourtant, cette baisse des taux n’a pas que des côtés positifs.
Moins de Français endettés mais des mensualités plus lourdes
Ainsi, le 28e rapport annuel de la Fédération Bancaire Française révèle que la part des ménages détenant des crédits est passée de 52,6% en 2008 à 46,5% en 2015.
Une baisse logique principalement due à la politique de lutte contre le surendettement engagée depuis 2010 : encadrement du crédit renouvelable, accélération des démarches pour les dossiers de surendettement, meilleure information du client avec la FIPEN (Fiche d’information précontractuelle européenne normalisée) et plus récemment la FISE (Fiche d’information standardisée européenne).
Cette étude explique par ailleurs qu’un ménage sur deux détenant des crédits a des mensualités trop lourdes mais ne songe pas forcément à améliorer sa situation, bien qu’un incident ou un imprévu puisse compromettre la stabilité de son budget et donc de son pouvoir d’achat.
Le regroupement de crédits comme solution de rétablissement
La solution la plus adaptée à l’heure actuelle pour réajuster le montant de mensualités de crédits est le regroupement de prêts. Longtemps critiquée, cette opération bancaire permettant d’obtenir des crédits plus supportables commence à faire ses preuves en France.
En effet, selon le spécialiste Solutis (leader en France du regroupement de crédits certifié), les ménages ayant recours à ce financement souhaitent : premièrement, rembourser un seul crédit pour simplifier le budget, deuxièmement, avoir des échéances moins lourdes et troisièmement, renégocier leurs différents taux.
Si le rassemblement des différentes dettes (prêts immobiliers comme prêts à la consommation) permet de renégocier les taux et de réduire les mensualités, il ne faut tout de même pas oublier que c’est essentiellement grâce à un allongement de la durée de remboursement. Cela peut parfois entrainer une majoration du coût total du crédit.
Ce financement reste soumis à une étude de faisabilité et il ne faut pas attendre le dernier moment pour espérer réduire ses charges de crédits. De nombreux emprunteurs s’y prennent trop tard et n’ont plus d’autre choix que le dépôt d’un dossier de surendettement auprès de la Banque de France.