Depuis le début du confinement, le commerce en ligne semble être une alternative pour faire ses courses en sécurité. Le directeur général d'Amazon France a expliqué que les ventes ont progressé « de plus de 100% » dans certaines catégories, mais la livraison pose encore problème.
Hausse de la vente des produits de première nécessité
Depuis le 17 mars, seuls les établissements dits essentiels comme les supermarchés, les pharmacies et les bureaux de presse sont ouverts, les restaurants et autres commerces sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Les consommateurs ont donc décidé de faire leurs achats sur Internet, cela permet aux clients de ne pas sortir et donc potentiellement de ne pas être contaminés. Le directeur général d'Amazon France, Frédéric Duval, a annoncé sur Europe 1 que les ventes avaient progressé « de plus de 100% » dans les catégories de l'hygiène, l'alimentaire mais également le matériel de bureau, télétravail oblige.
Les entreprises « sont libres de mettre en ligne les produits qu'elles veulent », et certaines, dans l'alimentaire, ont vu leurs ventes multipliées par dix ou vingt depuis le début du confinement , a expliqué Frédéric Duval mardi 7 avril sur l’antenne.
Une livraison au ralenti
Pourtant, il y a quelques jours, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) avait annoncé que seuls 18% des sites avaient observé une hausse de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars. Dans cette crise sanitaire mondiale, certains commerçants s’en sortent en effet mieux que d’autres.
Avec la hausse des commandes, les services de livraison sont débordés, les délais sont ainsi rallongés. 85% des sites marchands notent un allongement des délais pour livrer les colis chez leurs clients. Pour faire face à la situation, Amazon avait déjà anticipé en suspendant la livraison des commandes « moins prioritaires » en France pendant le confinement. « Ce sont les marchands tiers (...) Des entreprises qui vendent sur Amazon et qui expédient elles-mêmes » a expliqué Frédéric Duval. Ils sont ainsi libres d'expédier des produits jugés non-essentiels.
Le patron d’Amazon, Jeff Bezos, avait également annoncé le recrutement de 100.000 employés ayant perdu leur emploi avec la crise du coronavirus, essentiellement pour des postes de manutention dans ses entrepôts, pour faire face à la hausse de commandes et ainsi obtenir le moins de retard possible dans les livraisons.