En 2011, tout le monde le sait, la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, explosait à la suite d'un tsunami. Une catastrophe de niveau 7, le même niveau que la célèbre catastrophe de Tchernobyl. Depuis, les autorités japonaises ont fermé le site et se battent pour endiguer la contamination radioactive, sans vraiment de succès. Alors forcément quand une image de marguerites mutantes apparaît sur les réseaux sociaux, ça fait le buzz.
Marguerites mutantes ?
C'est sur Twitter que la photo est apparue le 27 mai 2015 : des marguerites visiblement mutantes auraient été photographiées à proximité du lieu de la catastrophe. C'est le twittos @san-kaido qui a posté la photo et rapidement elle a été retwittée plusieurs centaines de fois.
Naturellement, il peut s'agir aussi d'une simple mutation génétique comme il en existe des milliards tous les jours même sans radioactivité. Et ce ne serait pas la première fois qu'une information de ce type se révèle être un faux. C'est donc une information à prendre avec des pincettes.
Toutefois, il ne faut pas oublier que l'on sait pertinemment que la radioactivité provoque des mutations génétiques et qu'il a été prouvé, en 2013, que quelques 300 tonnes d'eau radioactive continuent de fuir de Fukushima et de se déverser dans l'océan pacifique. 300 tonnes... par jour !
Mais ce que l'on se demande, surtout, c'est comment fait-on pour jouer au classique effeuillage de marguerites, avec les divers "je t'aime", "un peu", "passionément", "à la folie", "pas du tout" avec des marguerites mutantes ? Faut-il changer les règles du jeu ?
En attendant voici la photo :
(c) @san_kaido