En décembre dernier, les États membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont donné leur feu vert à la conception d’Ariane 6, successeur logique d’Ariane 5 qui doit replacer l’Europe dans la course aux lanceurs de satellites.
Cette position de numéro un mondiale est aujourd’hui fortement contestée par une concurrence de plus en plus affûtée comme chez l’américain Space X, une société privée (qui certes, bénéficie de juteux contrats publics) qui a fait de l’astuce et du low cost son alpha et son omega. Comment répondre efficacement à cette concurrence ?
Flexibilité
L’ESA a décidé de se montre plus souple, en offrant à ses clients une plus grande flexibilité concernant les lanceurs. Les futures fusées Ariane seront plus compétitives et mieux adaptées aux demandes des clients, à l’image de Vega-C, un petit lanceur qui doit prendre son envol dès 2018.
2020
Mais le gros morceau, c’est Ariane 6 qui sera proposée en deux versions, Ariane 62 (deux boosters) et 64 (quatre boosters), pour qui l’ESA a signé un contrat avec Airbus Safran Launchers (ASL) pour la construction de la base de lancement ainsi que l’ensemble des travaux de développement d’Ariane 6. Montant du contrat : 2,4 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 395 millions pour Vega-C et 600 millions pour le CNES.
Le premier lancement d’Ariane 6 doit intervenir en 2020, tandis que la phase de pleine capacité opérationnelle est prévue pour 2023.