Le chèque est le moyen de paiement qui perd de plus en plus d'adeptes chaque année. Les Français lui préfèrent les cartes de paiement, les virements, voire le paiement sans contact avec un smartphone.
En 2013, parmi les paiements scripturaux, le chèque représentait des transactions de 1,3 milliard d'euros. C'est peu face au volume monétaire généré par les consommateurs. Les règlements par chèque ont d'ailleurs diminué de 7% entre 2012 et 2013. Si le chèque n'est pas près de disparaître - on s'en sert toujours pour payer les premières mensualités d'un loyer, par exemple -, son avenir va en s'amenuisant.
Une validité réduite de moitié
La loi Sapin II consacre cet état de fait. Les députés ont adopté un article selon lequel les chèques n'auront plus qu'une validité de six mois, au lieu d'un an actuellement. Cette disposition entrera en vigueur le 1er juillet 2017 ; un délai de grâce pour les adeptes de ce mode de paiement, qui ne devront pas attendre trop longtemps avant d'encaisser un chèque.
Des moyens de paiement mieux adaptés
La mesure vise à encourager l'usage de moyens de paiement mieux adaptés, comme les cartes bancaires ou les prélèvements. L'objectif est aussi de réduire les incertitudes liés aux chèques, de la friction existante au moment du traitement du moyen de paiement au risque d'impayés. Les commerçants sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter les chèques pour cette raison.