Selon le panéliste Nielsen, les grandes surfaces ont enregistré un chiffre d’affaires de 94 millions d’euros en trois semaines, grâce à la vente de masques.
Les grandes surfaces ont été autorisées à vendre des masques à partir du 4 mai. En trois semaines de ventes, entre les 4 et 28 mai 2020, elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 94 millions d’euros. Dès la première semaine, 36% des Français s’étaient équipés de masques. Depuis le 11 mai 2020 avec le début du déconfinement, le taux de Français équipés a augmenté.
Les ventes de masques ont représenté en moyenne 16% de la croissance des produits de grande consommation durant ces trois semaines. Un pourcentage qui a atteint la première semaine 22%.
Des ventes records
L’institut Nielsen explique à LSA que : « Rarement de ‘nouvelles’ catégories de produits suscitent des achats aussi significatifs; avec 94 millions d’euros en 3 semaines, l’ensemble des masques (chirurgicaux et en tissu) a généré pour les magasins un chiffre d’affaires supérieur à d’importantes catégories de produits, comme le beurre, les oeufs ou encore les lessives ».
Les ventes de masques représentent 37% du chiffre d’affaires de la grande consommation et 57% de ces ventes ont été réalisées dans les supermarchés. Dès la première semaine de vente, le chiffre d’affaires des masques atteignait 32 millions d’euros. Cependant c’est la semaine du 11 mai marquant le début du déconfinement qui enregistre le plus haut chiffre d’affaires atteignant 36 millions d’euros.
« Stocks cachés »
Une polémique avait suivi l’annonce de la vente de masques par les grandes enseignes de distribution, qui avaient annoncé avoir des stocks très complets. Carrefour avait par exemple annoncé « 225 millions de masques chirurgicaux et en tissu », chez Leclerc c’étaient « 170 millions de masques faciaux trois plis » d’annoncés.
Des stocks très volumineux qui avaient fait réagir nombre de professionnels de santé, qui avaient laissé entendre que les grandes surfaces avaient engrangé des stocks tout au long de la crise, alors que les hôpitaux en manquaient cruellement.