Lorsque vous achetez dans un magasin ou en ligne avec votre carte Sharepay, le paiement est immédiatement divisé et débité de votre compte bancaire et de celui de votre partenaire. Pas besoin d'un compte commun !
« Faites l’amour, pas les comptes »
Voilà la promesse faite par la startup Sharepay, à l’origine d’une toute nouvelle carte bancaire, qui permet de partager automatiquement, en temps réel, certaines dépenses.
« Faites l’amour, pas les comptes », clame avec humour la start up. Pour assurer une transparence totale entre les conjoints, et éviter des disputes le soir venu, il est possible de recevoir des notifications en temps réel pour chaque achat.
« Nous utilisons Sharepay pour simplifier nos dépenses communes, pas besoin d'équilibrer la différence lorsque nous payons. La moitié de l'argent est déjà débitée sur mon compte, l'autre moitié sur la sienne. C’est une solution pratique pour nous, qui est pour l'instant mieux qu’un compte conjoint » témoigne sur le site Thomas, en couple avec Maika.
Evidemment, il est possible de paramétrer la répartition de la dépense : 70 % aux frais de l’un, 30 % à la charge de l’autre !
Des euros à investir ?
Pour obtenir sa carte rien de plus simple : il suffit de renseigner un formulaire de commande très court et d’enregistrer les deux cartes de paiement. C’est entièrement gratuit (en revanche, les retraits aux distributeurs sont payants : 2 €). Elle est utilisable dans le monde entier, dans tous les réseaux et distributeurs automatiques de billets Mastercard.
Les colocataires ou les divorcés (qui ont des dépenses communes pour les enfants) pourraient eux aussi être intéressés par cette nouvelle solution bancaire.
Comme l’explique Challenges, c’est lors d’un voyage à Barcelone à plusieurs que David Finel (Dauphine) et Jonas Braoudé (Master en mathématiques appliquées) ont l’idée de créer une carte de paiement qui permet de payer en une seule fois, mais en débitant deux comptes différents. «Nos premiers utilisateurs débitent en moyenne 300 euros par mois » explique David Finel, l'un des fondateurs de la start-up.
La start up cherche 300 000 euros en 2016 pour se développer. A votre bon coeur !