Le Brexit pourrait pousser les prochains gouvernements britanniques à prendre des mesures radicales pour retenir les entreprises sur le territoire du Royaume-Uni. Au risque du dumping fiscal…
Georges Osborne, le ministre britannique des Finances, l'a déclaré sans ambages au Financial Times : le Royaume-Uni est déterminé à offrir aux entreprises une « économique super compétitive ». Une des mesures envisagées est la baisse de l'impôt sur les sociétés. Celui-ci passerait de 20% à 15%, un taux qui se rapproche de celui pratiqué par le voisin irlandais qui est des 12,5% — une des impositions les plus basses au monde, et qui attire les multinationales les plus prestigieuses.
Baisse de l'impôt sur les sociétés
« Il nous faut rester concentrés sur l'horizon et la route devant nous et tirer parti de la situation donnée », a précisé George Osborne au quotidien financier. Quitte à ouvrir un nouveau front avec les partenaires (bientôt ex ?) de l'Union européenne. Mais le Royaume-Uni n'a pas réellement le choix : pour rester compétitif, il va falloir sacrifier des rentrées fiscales provenant des entreprises.
Déjà des difficultés pour les entreprises
Cette déclaration intervient alors que plusieurs entreprises commencent déjà à souffrir des conséquences du Brexit. British Airways ou le réseau d'agences immobilières Foxtons ont publié des avertissements sur résultats, tandis que EasyJet cherche une autorisation de survol de l'Union européenne auprès d'un pays membre.