"Et ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord" chantait Francis Cabrel... et cette phrase s'applique parfaitement au scandale Volkswagen dont on ne cesse de parler depuis plus d'une semaine. Après la maison-mère Volkswagen, la marque Skoda et la marque Audi voilà que la marque espagnole Seat avoue aussi être concernée par la triche sur les contrôles des émissions de gaz de ses moteurs Diesel.
Après les Etats-Unis et l'Allemagne, la confirmation de la fraude en Espagne
Aux Etats-Unis, et c'est de là que tout à commencer, Volkswagen a triché. En Allemagne, notamment via sa marque Audi, Volkswagen a triché. Maintenant c'est en Espagne que ça se joue : Seat, filiale de Volkswagen (le groupe de Wolfsburg a racheté la marque en 1986), a annoncé qu'elle a aussi utilisé le logiciel incriminé pour changer les résultats des tests des émissions de ses moteurs Diesel.
L'aveu a été fait par communiqué de presse ce mardi 29 septembre 2015 et un site internet a été mis en place pour répondre aux questions des clients. La commercialisation, la vente, et la livraison des véhicules dotés du moteur EA189 ont été immédiatement suspendues.
700 000 voitures concernées
Selon Seat la triche concernerait 700 000 voitures mais on ne sait pas encore combien d'entre elles ont été vendues sur le sol espagnol. Mais elles l'ont été, ce qui risque d'entraîner une nouvelle plainte de la part du gouvernement espagnol à l'encontre de Volkswagen. Les plaintes se succèdent d'ailleurs partout dans le monde et notamment en Europe après les révélations.
Ces 700 000 véhicules ne viennent toutefois pas augmenter le total de près de 11 millions de véhicules Diesel touchés par la triche. Ces 11 millions de véhicules se répartissent en effet ainsi :
5 millions de voitures de marque Volkswagen (VW),
2,1 millions de berlines haut de gamme Audi,
1,2 million de la marque tchèque Skoda
700 000 véhicules de marque Seat
1,8 million de véhicules utilitaires VW