Si 17% des Français souhaitent renforcer leur épargne de précaution, 42% déclarent déjà laisser davantage d’argent sur leur compte courant, apprend-on du dernier « Baromètre Épargne & Placements » du Groupe BPCE.
Même à revenu constant, de nombreux Français ont commencé à épargner davantage
Décidément, la crise sanitaire que la France vient de traverser a incité les Français à s’interroger sur l’état de leurs finances personnelles. Preuve de cette prise de conscience, désormais, 38% estiment ne pas avoir une épargne de précaution suffisante. Dans la même veine, 17% de nos compatriotes souhaiteraient renforcer leur épargne de précaution. Et beaucoup ont déjà commencé à le faire : désormais, 42% des Français déclarent laisser davantage d’argent qu’avant sur leur compte courant, révèle le dernier « Baromètre Épargne & Placements » du Groupe BPCE.
Fait notable : parmi les personnes qui épargnent plus qu’avant, 63% déclarent que leur revenu n’a pas changé, mais que leurs dépenses ont baissé. Et cela s’explique facilement : la même étude nous apprend que 72% des Français ont dû reporter ou annuler au moins un projet en raison du confinement (travaux, vacances, achat d'une voiture, achat immobilier).
Sur le plan financier, tous n’étaient pas égaux devant la crise
En même temps, une proportion significative des ménages, plus exposés, a « désépargné » pendant et après le confinement. Certains Français sont entrés dans cette période en étant déjà fragile sur le plan financier. Parmi ces personnes « déjà fragiles » on compte un nombre important de personnes seules, de personnes à faible revenu et à faible patrimoine, ainsi que des travailleurs pauvres, des retraités précaires et des chômeurs.
Parmi les personnes ayant souffert avec le début de la crise sanitaire les auteurs de l’étude identifient aussi un autre groupe : les « personnes fortement exposées ». Ce sont sont surtout des familles avec enfants à charge (les 25-49 ans) et des actifs (salariés / indépendants) au patrimoine et aux revenus intermédiaires.