Le groupe lyonnais LDLC a annoncé passer aux 32 heures hebdomadaires et à la semaine de quatre jours. Une nouvelle mesure qui ne freinera pas l’augmentation des salaires.
Dès 2021, le groupe de vente en ligne d’équipements de haute technologie va mettre en place la semaine de quatre jours. L’annonce a été faite sur le réseau social de l’entreprise Yammer, par le fondateur Laurent de la Clergerie. Une nouvelle bien accueillie et qui n’entraînera pas la suspension de l’augmentation des salaires prévue. Il n’y aura pas d’augmentation du temps de travail journalier pour compenser ce jour : « Aller au-delà de huit heures, ce n'est pas possible ».
Le fondateur a confirmé l’information auprès du quotidien lyonnais Le Progrès : « Quand je fais mes calculs, je pense qu’à la fin tout le monde est content et que tout le monde en sort gagnant ». Laurent de la Clergerie a également confirmé que l’augmentation de salaire aura bien lieu : « Comme chaque année, il y aura une augmentation de salaire et ce n’est pas parce qu’on passe aux 32 heures qu’il n’y en aura pas l’an prochain. »
Inspiration japonaise
L’initiative de Laurent de la Clergerie a pour fondement la lecture d’ « un article sur une expérience de Microsoft au Japon qui avait été bénéfique ». Après une phase difficile il y a deux ans, le groupe a retrouvé une croissance normale et a reçu un « coup de pouce supplémentaire » grâce à l’épidémie de covid-19 qui a fait croître les ventes de produits électroniques.
En 2019, l’action du groupe LDLC atteignait 6,2 euros, depuis le prix a plus que triplé pour atteindre 22 euros mardi 30 juin 2020, ce qui valorise la société à hauteur de 139 millions d’euros.