Vous avez peut-être entendu parler de cette offre de stage d’été postée par une mairie sur le réseau professionnel LinkedIn : elle recherche un étudiant en architecture, « sans convention de stage, parce que c’est trop compliqué », mais avec les remerciements de la chef de service.
Étudier la convention de stage
Alors faisons court. Si la pratique n’est pas isolée, elle n’en reste pas moins totalement illégale. Si vos enfants commencent ou ont commencé des stages d’été, n’hésitez pas à jeter un oeil dans les échanges de documents qui ont dû avoir lieu avant le début de la collaboration. Le graal, c’est bien sûr la convention de stage.
Si votre enfant n’en a pas demandé à son école, ou s’est heurté à des refus, à vous de prendre les choses en main. Sans convention, il n’est pas protégé s’il se passe quoi que ce soit : harcèlement ou accident, pour ne citer que ces deux cas. Ensuite, si la convention existe, elle doit être correctement remplie par l’entreprise : missions confiées, horaires, prise en charge éventuelle des repas.
Une indemnisation à partir de 2 mois
Quant à l’indemnité de stage, la règle est simple. En-dessous de deux mois de présence dans l’entreprise, à temps plein, elle n’est pas obligatoire. En revanche, dès 2 mois et 1 jour, à raison de 7 heures par jour, l’indemnité est due : elle sera de 546 € au mois de juillet, à cause du 14 juillet et de son pont.
Bien entendu, l’entreprise peut être plus généreuse : c’est vrai en particulier pour les étudiants issus de grandes écoles, ou de spécialités recherchées. Enfin dernière chose : si les remerciements, quand tout s’est bien passé, sont sans doute le minimum à espérer, on peut aussi demander une lettre de recommandation. Elle pourra servir, pour trouver son premier emploi.