1,1 milliard d'euros. Ce chiffre, c'est l'Agence française de développement (AFD) qui le réalise. L'établissement public qui agit depuis soixante-dix ans pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l'Outre-mer, a contribué pour plus d'un milliard d'euros aux investissements réalisés en outre-mer en 2011 par des collectivités ou le secteur privé. Le montant exact étant de 1,107 milliard d'euro en 2011, contre 957 millions en 2010, et 976 en 2009.
C'est la Nouvelle-Calédonie qui a bénéficié de l'aide la plus importante de la part de l'AFD : 286 millions d'euros. Arrivent derrière, la Réunion avec 152 millions d'euros, la Martinique, 105 millions, la Guadeloupe 92 millions et Mayotte 80 millions. La Polynésie et la Guyane, ne bénéficiant "que" de 39 et 35 millions d'euros d'aide. Plus de la moitié des fonds, soit 604 millions d'euros, ont été prêtés au secteur public. Le secteur productif qui a reçu 300 millions d'euros est le premier secteur d'intervention, devant celui de la cohésion sociale (écoles, hôpitaux, logement social).
Le projet le plus important : un prêt de 170 millions à la Société minière du Sud Pacifique (SMSP), l'entreprise publique de la Province nord de Nouvelle Calédonie, pour une usine de ferronickel qui devrait assurer 800 emplois permanents.