53 000 milliards de dollars dans les infrastructures d’ici à 2030

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 6 juillet 2012 à 16h30

53 000 milliards de dollars ou 43 000 millliards d'euros. Oui, nous répêtons ce chiffre dans le titre, la légende et l'attaque, car c'est le coeur du sujet, il n'y en a pas d'autre.

Cette somme faramineuse, évaluée par l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique) dans un rapport présenté vendredi 6 juillet 2012, reprèsente trois fois le PIB annuel de l'Union Européenne. Elle est censée couvrir l'ensemble des investissements dans les infrastructures (routes, ponts, ports, aéroports, centrales électriques, stations d'épuration, mais aussi écoles, etc) jugés nécessaires par l'OCDE pour faire face à l'accroissement de la population mondiale, d'ici à ... 2030.

Autrement dit, si l'on répartit la somme sur les dix-sept prochaines années sans tenir compte de l'inflation, 2 500 milliards d'euros d'investissements en sont à faire partout dans le monde, tous les ans.

Bien entendu, un certain nombre de ces grands travaux est déjà planifié et même, budgétisé. Mais l'OCDE estime que le rythme actuel de ces investissements est insuffisant pour affronter les enjeux d'une population qui devrait passer à 8 milliards d'habitants en 2030, et 9 milliards en 2050.

"Il y a un potentiel énorme, mais il y a aussi de grandes questions sur la réalisation", a déclaré Pierre-Alain Schieb, le chef de projet au sein du programme de l'OCDE sur l'avenir, lors de la présentation du rapport au siège de l'organisation situé à Paris dans le XVIe arrondissement.

Bien entendu, tout cela a été calculé uniquement eu égard à l'accroissement de la population, quasi factuel, sans tenir compte de la "seulement probable" extinction de certaines ressources, tant en hydrocarbures qu'en minerais,matières premières... ou aliments, ni encore des "hypothétiques" conséquences du réchauffement climatique...

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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