La secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, a fait le point sur les sommes allouées par le fonds d’indemnisation aux victimes de l’attentat de Nice du 14 juillet.
Le montant alloué se monte pour le moment à 4,4 millions d’euros. Une somme importante que peut prendre en charge le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). « Il n'y a pas de difficulté particulière pour financer [les indemnisations] des victimes des attentats de Nice », a assuré la secrétaire d’État.
Des caisses bientôt vides ?
Des professionnels et des experts avaient craint que les caisses du Fonds soient insuffisantes ou, à tout le moins, qu’il atteigne ses limites financières. Sur cette question, Juliette Méadel s’est faite rassurante. Le FGTI se finance par le biais d’un prélèvement obligatoire sur les contrats d’assurances ; il est abondé à hauteur d’1,4 milliards d’euros.
Vers une plus grande stabilité financière
Néanmoins, le gouvernement « réfléchit à la stabilité financière du fonds à long terme », a indiqué la secrétaire d’État qui a mis en place une mission d’inspection. Durant l’attentat de Nice, 30 000 personnes étaient sur la promenade des Anglais et toute victime ayant subi un préjudice peut demander une indemnisation.