Un séisme de magnitude 5,4 a été ressenti, lundi 11 novembre dans la Drôme et l’Ardèche. Des vérifications sont en cours autour des centrales nucléaires.
Quatre blessés
C’est un tremblement de terre d’une rare intensité en France qui s’est produit, lundi 11 septembre, au sud de Montélimar. Des secousses ressenties de Lyon à Montpellier et au nord du Vaucluse et qui ont causé des dégâts mineurs malgré l'intensité. Quatre blessés, dont un grave sont cependant à déplorer, selon un premier bilan des autorités préfectorales.
Une région qui longe le Rhône et qui compte quelques centrales nucléaires importantes. « Le seuil sismique vibratoire a déclenché une alarme sur un seul des cinq capteurs présents sur le site. Aucun dégât sur les bâtiments n'a été constaté, et les installations fonctionnent normalement », a assuré le préfet de la Drôme, Hugues Moutouh lors d'une conférence de presse.
Un audit jusqu’au 15 novembre
Les centrales du Tricastin et de Cruas sont particulièrement dans le viseur des autorités. Aucune incidence n’est à craindre sur la production d’électricité et la sûreté des installations, a rassuré EDF. La centrale de Cruas a été « mise à l’arrêt pour une durée indéterminée », le temps d’un audit des infrastructures, comme le prévoit « la procédure obligatoire ».
Trois réacteurs sont désormais à l’arrêt, le quatrième l’étant déjà avant le séisme. Un audit est prévu jusqu’au 15 novembre. D’après les premières constatations de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), le séisme n'a provoqué « aucun dommage apparent » sur ces sites, mais EDF doit encore calculer l'impact exact du tremblement de terre.