Un Grand Prix de Formule 1 en France ? Ce n’est pas pour tout de suite ! Mardi 25 septembre, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a fait savoir Nicolas Deschaux, le président de la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA), que l’Etat n’apportera aucune contribution financière à ce Grand Prix.
Deux projets avaient été déposés au ministère par la Fédération le 19 septembre dernier. Le couperet est tombé : il n’y aura ni subventions directes, ni garantie en cas de déficit d’exploitation.
Le premier projet concernait le circuit de Magny-Cours (Nièvre), circuit mythique des Grand Prix de France entre 1991 et 2008. Ce dossier incluait une subvention annuelle de l’Etat d’un montant de 2 millions d’euros pour l’organisation de la course automobile, couplée à une garantie en cas de déficit d’exploitation. Le coût total du projet s’élèverait à 26 millions d’euros.
Le second projet, concernait lui le circuit du Castellet (Var) et comprenait uniquement une simple garantie étatique sur la base d’une organisation une année sur deux, couplée avec un autre circuit. Ce dernier projet n’est pour l’instant pas abandonné puisque les autorités de la FFSA ont déclaré qu’elles étaient prêtes à une renégociation du dossier, en l’absence d’une garantie du ministère. L’organisation d’un Grand Prix au Castellet reviendrait plus cher qu’à Magny-Cours, à savoir 30 millions d’euros.
La fin de non-recevoir de l’Etat, due principalement à une situation économique peu favorable, jette quelque peu le froid sur le calendrier de la saison 2013 de F1, qui devrait pourtant être validé demain par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Quoi qu’il en soit, Nicolas Deschaux regrette ce manque d’appui de l’Etat "qui apporte son soutien à d’autres évènements sportifs". Il semblerait bien que les moteurs des Ferrari, des Renault et autres Mc Laren-Mercedes, ne rugissent pas sur le sol français en 2013…