A quelle sauce fiscale allez-vous être mangés cette année ? Vous le saurez bientôt...
Face aux impôts locaux, des Français inégaux
Dans une dizaine de jours, les Français vont recevoir dans leur boîte aux lettres un avis d'imposition pour la taxe d’habitation 2016. En moyenne en 2016, le taux d’imposition pour la taxe d’habitation a augmenté de 0,7 % (au lieu de 1,4 % en 2015). Ce qui semble somme toute raisonnable.
Reste que d'après une étude sur l’évolution de la fiscalité dans 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants publiée en septembre par le Forum pour la gestion des villes et des collectivités territoriales, les disparités entre territoires restent particulièrement fortes. La contribution de taxe d’habitation du contribuable type varie de 481 à 1 440 euros entre Paris et Argenteuil, pour une médiane à 1 098 euros à Nice.
Quant à la contribution de taxe foncière, elle oscille entre 631 euros à Villeurbanne et 1 382 euros à Nîmes, pour une valeur médiane de 1 142 euros observée à Toulon.
La plus forte hausse depuis 2006
Les propriétaires ont déjà reçu leur avis d'imposition concernant cette taxe foncière. L’évolution moyenne du taux de taxe foncière sur les propriétés bâties s’établit à 5,2 %. Exception faite de l’année 2009, il s’agit de la plus forte hausse observée depuis 2006. Cette évolution est portée par des hausses significatives dans certains départements. Au total, 36 % d’entre eux ont fait le choix de recourir d’augmenter leur taux d’imposition.
"Dans un contexte de poursuite des contraintes financières pesant sur les budgets locaux (3ème année de baisse des dotations), l’année 2016 se caractérise par une évolution modérée des taux de fiscalité pour le bloc communal et plus marquée pour les départements" souligne l’étude.
Les dates limites de paiement sont fixées au 17 octobre pour la taxe foncière (22 octobre par internet) et au 15 novembre pour la taxe d'habitation (20 novembre par internet).