Pour limiter la propagation du coronavirus, le port du masque s’est généralisé, de quoi augmenter son coût. Plusieurs syndicats et associations demandent ainsi que ces derniers soient gratuits pour les Français.
Masque : un budget mensuel de près de 200 euros
Avec le déconfinement, les masques font de plus en plus partie de notre quotidien : dans les transports et les commerces puis à l’extérieur dans certaines villes. Mardi 18 août 2020, la ministre du Travail, Elisabeh Borne, a annoncé que le port du masque sera également obligatoire en entreprise dès le 1er septembre 2020, sauf pour les bureaux individuels. À la rentrée, les enfants seront eux aussi obligés de porter un masque en classe, si les distanciations sociales ne peuvent être respectées ainsi qu’à l’extérieur. Ses nouvelles obligations font ainsi faire grimper le budget masques des ménages.
Selon les estimations DGCCRF, le coût mensuel pour des masques de type « chirurgical » à 0,60 centimes pièce à raison de l’utilisation de quatre masques par jour pour les parents et six masques par jour pour les enfants soit un total de 10 masques par jour est de 180 euros. Il est d’à peu près de 100 euros par mois pour les masques en tissu.
Coronavirus : UFC-Que Choisir réclame la gratuité des masques
Face à ce coût important dans le budget des ménages, le président de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, Alain Bazot, dénonce sur France Info un « business » des masques avec un « encadrement insuffisant ». Le prix de masques à usage unique est plafonné à 0,95 centimes jusqu’en janvier 2021. Il demande à ce que « les services publics fournissent les masques », car c'est selon lui, « un enjeu d'accès de tous aux services publics ». « Je ne comprends pas que les transports en commun ne soient pas dans l'obligation de fournir les masques, comme l'Éducation nationale, les fournir pour les élèves ou les étudiants », ajoute-t-il.
La Fage, le premier syndicat étudiant ainsi que l’Unef, un autre syndicat étudiant ont également demandé à l'État d'augmenter le budget des universités pour que des masques puissent être distribués gratuitement à la rentrée.