Pour aider les ménages possédant une voiture mais n’ayant pas les moyens de faire le plein, le gouvernement réfléchit. Et pourquoi pas une allocation ? Il se trouve que dans dix jours, la baisse du prix du carburant –de 10 centimes- mise en place fin août pour une durée de trois mois va s’interrompre.
D’après le Journal du Dimanche, le ministère de l'Économie planche sur les mesures de sortie du dispositif et un nouveau schéma antihausse. Mais les marges de manœuvre sont « faibles », a déjà prévenu un des conseillers de Pierre Moscovici. Parmi les pistes actuellement à l’étude : la taxe sur le carburant, qui alimente d’ordinaire les caisses de l’Etat, pourrait être relevée de manière progressive, afin d'éviter un « choc ». Mais l’idée de l’allocation ou de l’aide spécifique, versée aux ménages les plus démunis, fait son chemin. « Nous voulons protéger les ménages les plus fragiles », confirme un proche du ministère.
D’après le journal, cette mesure pourrait coûter quelques centaines de millions d'euros par an.
Après le gaz et l’électricité, ce nouveau coup de pouce pourrait profiter aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU). Ils sont 2 millions en France, mais évidemment, tous n’ont pas de voiture. Dès lors, certains pourraient percevoir une aide à l’essence, alors qu’ils utilisent par exemple les transports en commun… Aux dernières nouvelles, Bercy ne trouvait « pas ça choquant ».