Réserver son créneau horaire pour passer en caisse comme pour le médecin, c’est pour bientôt. Ce nouveau dispositif est en phase de test dans un supermarché Carrefour de Seine-et-Marne, un nouveau pas dans la digitalisation des grandes surfaces.
Une nouvelle expérience de courses adaptées à la crise du coronavirus
Malgré un premier test en 2016, peu concluant, l’enseigne de grande distribution Carrefour va mettre en place un service de passage en caisse sur rendez-vous nommé C’Réservé. Ce dispositif sera en nouvelle phase de test dans l’hypermarché de Villiers-en-Bière, à partir du 25 août 2020 a révélé LSA.
Concrètement, à son arrivée, le client devra scanner avec son téléphone un QR Code qui renverra vers l’application « C’Réservé ». Ce dernier devra donc ensuite réserver un horaire de passage en caisse disponible tous les quarts d'heure, de 9h15 à 20h45. Mais pas de panique si vous n’avez pas fini de faire vos courses et que c’est l’heure du passage en caisse, il est possible de replanifier à tout moment leur ticket, comme l’actuel système chez Monoprix , «Lineberty» . L’enseigne n’a pas fait savoir si « C’Réservé » pourra être déployé dans d’autres magasins prochainement en France.
Vers la fin des caissiers suite à l’automatisation des systèmes d'encaissement ?
Le but de ce nouveau système est de fluidifier le passage en caisse et de limiter l’affluence surtout en cette période de coronavirus. Avec la crise sanitaire, les enseignes de grandes distributions ont dû se réinventer et s’adapter à l’épidémie. Les systèmes de livraison et de drive s’étaient ainsi développés. Mais depuis plusieurs années les enseignes cherchent tous les moyens pour rendre le passage en caisse toujours plus rapide et efficace.
Ces nouveaux modes de consommation ne font pas l’unanimité. En août 2019, des personnes avaient manifesté contre l’ouverture de caisses automatiques sans personnel le dimanche après-midi. Ces derniers accusaient les patrons des enseignes de faire disparaître de la profession. Les hôtes de caisse étaient 150.000 il y a dix ans et ils ne seront plus que 120.000 dans cinq ans.