L’épidémie de Covid-19 a lourdement impacté le trafic aérien certes, toujours est-il qu’il donne des signes de reprise encourageants.
Les liaisons aériennes entre les départements d’outre-mer, championnes de la reprise
Six mois tout juste après son effondrement, le trafic aérien laisse entrevoir une reprise encourageante. En juillet 2020, le trafic passagers sur les lignes intérieures en métropole s’est déjà à moitié rétabli : ce mois-là, le « trafic résiduel » s’est monté à 50,2% de ce qu’il était en juillet 2019, nous apprend la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans sa dernière publication statistique mensuelle.
Même ordre de grandeur concernant la reprise du trafic métropole – outre-mer et du trafic entre les différents départements d’outre-mer : le premier s’est monté à 50,1% de ce qu’il était en juillet 2019, et le second à 55,6%.
Sacrée performance pour la ligne Paris-Nice
Le trafic international, quant à lui, est toujours en berne : il ne représente que 18% de ce qu’il était il y a un an. Alors, que cache cette moyenne ? De manière prévisible, la reprise est plus vive sur les liaisons France – Union européenne (23,9% du niveau de juillet 2019), elle est également encorageante sur les liaisons France – Afrique (16,9%). En revanche, les liaisons entre la France et l’Amérique sont en souffrance (5,6%), de même que les liaisons France – Asie-Pacifique (7%).
En métropole, les liaisons à avoir connu la plus forte reprise sont Paris-Nice (62,6% du trafic de juillet 2019), Paris-Toulouse (34,2%) et Bordeaux-Lyon (33,5%). Sur le continent européen, les liaisons à regagner le plus rapidement leur forme ont été France – Turquie (24,7%), France – Espagne (22,3%), France – Italie (20,1%) et France – Allemagne (18%).