Chrysanthèmes, mais aussi roses, gerberas, anthurium, et lisianthus : ces fleurs sont plébiscitées pour fleurir les tombes. Et la fête de la Toussaint est l’occasion pour de nombreuses familles de se rendre au cimetière pour honorer leurs morts.
Avec l'étiquette
Mais des voleurs ont profité de l’occasion pour voler des pots de fleurs sur les tombes, pour ensuite les revendre à l’entrée du cimetière. C’est du moins ce qui s’est passé dans le petit village de Saint-Brieuc, situé dans les Côtes d’Armor, comme le rapporte Le Télégramme.
C’est une fleuriste, qui tenait boutique mardi matin à l’entrée du cimetière de Cesson, qui a alerté la police. Elle s’est étonnée de voir des gens qu’elle ne connaissait pas s’improviser fleuriste. Et surtout, elle a reconnu ses propres bouquets de fleurs ! « Il restait même l’étiquette sur certains bouquets », raconte une source proche de l’enquête dans les colonnes du quotidien.
Le business de la Toussaint
Les faux vendeurs sont partis avant l’arrivée des policiers, en laissant derrière eux une centaine de pots de chrysanthèmes.
En France, le marché des fleurs de cimetières représente 290 millions d'euros. Plus de 20 millions de pots sont vendus chaque année à la Toussaint.