Je m’adresse aujourd’hui à nos lecteurs à la retraite, et bien entendu à leurs proches qui les aident souvent à naviguer dans les méandres administratives.
Une erreur de calcul de la CSG
Vous vous souvenez sans doute que les pensions de retraite avaient vu le taux de CSG auquel elles sont soumises augmenter il y a deux ans. C’est une des étincelles qui avaient allumé l’incendie des Gilets Jaunes.
Pour calmer leur colère, le gouvernement avait rétro-pédalé, et annoncé un retour à la situation d’avant pour des millions de retraités, c’est-à-dire à une exonération totale ou bien à un taux de CSG réduit. Malheureusement, dans un monde où l’informatique est reine, il semblerait que les fonctionnaires de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse aient un peu trop fait confiance à leurs feuilles de calculs et à leurs algorithmes.
Des cotisations s'élevant à 190 euros
Bien malgré eux, depuis le 1er janvier, plusieurs centaines de milliers de retraités n’ont pas assez cotisé à la CSG. Le pot aux roses ayant été découvert au cœur de l’été, certains ont commencé à recevoir des courriers de l’administration, leur demandant... de payer ce qui ne leur avait pas été prélevé sur leur pension de retraite.
Une petite somme puisque que cumulées sur 7 ou 8 mois, les cotisations “oubliées” ont atteint en moyenne 190 euros. Si vous êtes concerné, directement ou indirectement, soyez rassurés. La CNAV ne vous réclamera pas ces sous. Si vous avez reçu un courrier en ce sens, n’en tenez pas compte. Maintenant, il faut juste espérer que les algorithmes ne vont pas se venger en prélevant trop de CSG en guise de rattrapage dans les prochains mois.