En temps de crise, il est courant que les gouvernements lancent des emprunts afin de financer, par exemple, l’effort de guerre, ou bien encore, la relance de l’économie.
Un nouveau fonds d'investissement
Mais il est moins banal qu’un gouvernement lance un fonds d’investissement, afin de financer directement des entreprises. C’est pourtant ce qu’il est possible de faire depuis hier soir, en allant sur Internet et en tapant 123-im.com, ou encore en demandant de l’aide à son banquier.
Concrètement, la banque publique d’investissement a rassemblé quelque 1.500 PME, souvent, assez jeunes, la plupart du temps innovantes, et les a placées virtuellement bien sûr dans un portefeuille d’investissement. Tout un chacun peut décider de devenir actionnaire de ce fonds, et donc, par contrecoups d’une toute petite partie de ces 1.500 PME majoritairement françaises.
5.000 euros minimum pour investir
Si la porte est ouverte à tous, il y a tout de même un ticket d’entrée minimum : 5.000 euros. Bien entendu, pour attirer le chaland, il y a une promesse à la clef, un rendement canon, de dix à quinze fois plus qu’un livret A, soit 5 à 7% par an.
Mais attention ! Si l’argent placé sur un livret A est à l’abri des coups de tabac, l’argent que vous placeriez dans “BPIfrance Entreprises 1” pourrait, lui, subir les aléas de l’économie. On peut donc gagner 5 à 7% par an, ou bien perdre une partie de son capital à la sortie, sachant que les souscripteurs embarquent forcément pour 5 ans.