Coucou, le revoilà !
Et on pourrait presque croire que le retour de Bernard Arnault sur le devant de la scène, à l'heure où tous nos politiques se montrent du doigt sur des questions de morale financière, n'est pas totalement le fruit du hasard… Dans un interview accordée au quotidien Le Monde et publiée ce mercredi, le patron de LVMH révèle qu'il ne deviendra pas citoyen belge comme aurait pu nous le laisser croire sa demande de naturalisation au mois de septembre dernier.
Mieux, Bernard Arnault n'aurait pas apprécié la polémique liée à cette demande. On se souvient tous en effet de la une du quotidien Libération, en septembre dernier, où il apparaissait, suivi du titre "Casse-toi riche con". Il avoue d'ailleurs avoir sous-estimé l'impact de cette démarche, pensant qu'elle se ferait dans la plus grande discrétion.
Mais pas ce n'est pas évident d'être discret lorsqu'on est la seconde fortune de France. Et puis, c'est encore plus difficile de se concentrer sur ses affaires quand on est pris dans la tourmente médiatique. C'est d'ailleurs ce que révèle le patron de LVMH dans l'interview. Assurant que cette démarche de naturalisation était avant tout patrimoniale, il assure n'avoir jamais eu envie de quitter la France et de fuir son devoir fiscal.
Quoi qu'il en soit, la polémique autour de cet "exil fiscal" devrait désormais s'éteindre. Bernard Arnault n'obtiendra pas la nationalité belge, qui plus est avec 2 avis négatifs, venus du parquet de Bruxelles et de l'office des étrangers de Belgique. Recalé à la frontière !