L’Iran est devenu une des destinations préférées des commerciaux de Boeing et d’Airbus ! Depuis la levée d’une partie des sanctions touchant le pays en début d’année, l’Iran a repris toute sa place dans le concert des nations — notamment pour les constructeurs d’avions.
L’accord sur le nucléaire intervenu durant l’été 2015 a eu pour conséquence de lever une partie des sanctions qui frappaient l’Iran depuis des dizaines d’années. Boeing et Airbus ont eu l’autorisation de négocier dès le mois de septembre de la même année, mais dans les faits les entreprises n’avaient pas attendu avant de lancer des ponts avec Téhéran.
Boeing premier de cordée
Le premier groupe aéronautique a décrocher un contrat d’envergure est Boeing. Le constructeur américain a signé un contrat pour 80 avions, dont une cinquantaine de 737. Le contrat est particulièrement important puisqu’il porte sur 16,6 milliards de dollars. Cela représente 50 000 sièges aux capacités du pays.
Bientôt le tour d’Airbus
Airbus ne sera pas oublié. L’avionneur européen négocie actuellement un contrat portant sur rien moins qu’une centaine d’avions. L’Iran a déjà passé commande de 40 appareils auprès du français ATR. Selon l'Organisation iranienne de l'aviation civile, le pays va avoir besoin de 400 à 500 avions dans les dix ans pour renouveler ou moderniser sa flotte civile.