L’État va voler au secours de la Financière Turenne Lafayette, une société menacée par la liquidation judiciaire. Le nom de ce groupe alimentaire ne dit sans doute rien aux consommateurs, mais il possède des marques bien connues : William Saurin, Le Foué, Paul Prédault ou encore Madrange.
Pas question pour les pouvoirs publics de voir disparaitre 3 200 emplois. C’est pourquoi les ministères de l’Économie et de l’Agriculture ont convenu d’apporter une aide financière à l’entreprise, pour préserver l’emploi et assurer les clients et fournisseurs de leur soutien. Les montants n’ont pas encore été chiffrés, l’État devant examiner les comptes.
L’audit qui dévoile le pot aux roses
L’audit commandé par la direction du groupe, suite au décès de la propriétaire et actionnaire unique de l’entreprise Monique Piffaut, a permis de mettre au jour un maquillage des comptes qui durait depuis plusieurs années. Fausses factures et fausses avances étaient la règle pour camoufler les difficultés du groupe…
La trésorerie prise en charge par l’État
Si l’État va prendre à sa charge une partie de la trésorerie de la Financière, la direction de la société recherche « les voies et moyens d'assurer la poursuite des activités et conserver les emplois des entreprises du groupe ». Cela passera par « de nouveaux moyens de financement, y compris au travers de l'ouverture du capital ».