Je ne vous avais pas parlé de l'éthanol depuis plus d’un mois et demi, alors j’en remets une petite couche, histoire de vous faire profiter de mes dernières découvertes.
Une voiture qui roule 80% à l'éthanol
Figurez-vous que je roule depuis quelques semaines maintenant dans une voiture âgée de 22 ans, dont le moteur a 260.000 kilomètres, avec 80% d'éthanol et 20% d’essence. Et tout se passe parfaitement bien, y compris le démarrage. Le moteur ne tousse pas un instant. L’an dernier, j’avais essayé l'éthanol dans une autre voiture âgée d’une quinzaine d’années, avec 180.000 km au compteur, en restant au dosage 50/50. Tout se passait bien aussi, mais le voyant moteur orange s’allumait régulièrement.
Vérification faite avec une valise, l’injection électronique relevait une erreur de mesure, mais aucun dysfonctionnement. Simplement, il fallait effacer l’erreur régulièrement, ce qui était un peu pénible. En surfant sur les forums spécialisés consacrés à l'éthanol, on découvre en fait que tout le monde tâtonne et fait sa petite tambouille dans son coin.
700 euros pour un boîtier homologué
Certaines voitures acceptent 100% d’éthanol sans modification, et s’en portent très bien pendant des années et des années, ce qui est mon cas sur la familiale. D’autres sont plus capricieuses, et réclament un boîtier.
Les boitiers justement : on en trouve à 120 euros non homologués sur Internet, mais ils sont parfaitement fonctionnels, et n'abîment pas votre moteur. Pour un boîtier homologué, il faut compter en revanche 600 à 700 euros minimum. À la clef, si vous aviez oublié : des pleins à 30 ou 40 euros, au lieu du double, pour une autonomie diminuée de 20% en moyenne.