Le diable de Paris et reconfinement de la Toussaint. Retour sur l'actualité politique du mardi 27 octobre 2020.
Emmanuel Macron « le diable de Paris »
Les appels au boycott et les manifestations contre la France se sont multipliés depuis le discours d'Emmanuel Macron durant l'hommage rendu à Samuel Paty, dans la cour de la Sorbonne mercredi 21 octobre. Le président de la République avait alors défendu le droit à caricaturer Mahomet. Une position qui lui a valu d'être caricaturé en Une du quotidien iranien conservateur Vatane Emrouz, qui peut se traduire par La Patrie.
Sur cette Une, Emmanuel Macron est caricaturé en démon et le titre est des plus clairs « le diable de Paris ». Vatane Emrouz, n'est pas le seul quotidien iranien à consacrer sa Une au président français. Ebtekar titre « le monde de l'Islam contre la France et Macron ».
Damien Abad en faveur de confinements locaux à la Toussaint
Le patron des députés Les Républicains Damien Abad, invité sur France Info mardi 27 octobre 2020, estime que le gouvernement n'a pas mis en place la « bonne solution » pour faire face au Covid-19. Le député de l'Ain a jugé que la situation sanitaire actuelle allait mener à « des annonces de mesures de durcissement, soit de durcissement du couvre-feu, soit des reconfinements locaux ».
« Je préfère des confinements locaux à la Toussaint qu'un confinement généralisé à Noël, ce qu'il faut absolument éviter, c'est un confinement généralisé du pays qui mettrait toute l'économie par terre », a confié Damien Abad estimant que « Nous aurons le temps de faire l'analyse de l'échec du gouvernement dans cette stratégie sanitaire, aujourd'hui, il s'agit d'être rassemblés pour à la fois sauver des vies et sauver l'économie ».
Gérald Darmanin tient sa position sur les rayons de « cuisine communautaire »
Invité de France Inter mardi 27 octobre 2020, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tenu à rappeler que « le combat que nous menons est contre une idéologie mortifère, l'islamisme radical, et pas contre une religion. Les musulmans dans leur très grande majorité respectent parfaitement les lois de la République ».
Le ministre a une fois de plus était interrogé sur sa prise de position sur les rayons de « cuisine communautaire ». Une fois encore Gérald Darmanin a maintenu sa position rappelant : « Je ne compare pas les nationalités (...) avec les religions. La République, c'est plein d'histoires personnelles et familiales. (...) Ce que je regrette, ce sont les rayons ».