Les semaines précédant Noël se révèlent particulièrement propices à la souscription d’un crédit à la consommation. Alors, pour éviter que la folie dépensière ne vous frappe au porte-monnaie, il convient de bien choisir son mode de financement.
Repas festif, cadeaux, escapade... Les fêtes de fin d’année riment avec dépenses : leur montant moyen s’élève à 380 euros ! Alors, pour y faire face, un Français sur 10 s’endette. Pour ceux qui choisiront de souscrire un prêt, il est d’autant plus important de choisir une offre adaptée et de veiller à ne pas basculer en surendettement.
Prêt affecté ou non affecté ?
Le crédit à la consommation se décline en deux types, selon que le prêt vous servira ou non à un achat précis. Le prêt affecté peut concerner l’achat d’une voiture, d’une machine à laver ou d’un ordinateur, par exemple. Le prêt personnel, en revanche, n’est pas destiné à un achat précis, et l’emprunteur n’est pas tenu de justifier de son utilisation. Un prêt de ce type convient parfaitement pour financer un repas de Noël ou un voyage.
Les prêts affectés, plus contraignants quant à leur destination, le sont moins sur le plan des justificatifs. Si vos revenus ne sont pas très élevées, il est plus facile de vous faire octroyer un prêt lorsque la banque est sûre de la façon dont il sera utilisé. Pour un prêt personnel, en revanche, un dossier plus solide sera exigé. La liberté a un prix, dit l’adage.
Éviter le surendettement
Les crédits à la consommation pèsent 42,3 % dans l’ensemble des crédits des ménages surendettés, selon la dernière enquête de la Banque de France sur le surendettement des ménages. Et un type de crédit en particulier suscite des inquiétudes : le crédit renouvelable, présent dans 69 % des dossiers de surendettement. Son attrait principal est la disponibilité immédiate des fonds, ainsi que la possibilité d’emprunter à nouveau dès lors qu’une rentrée d’argent est enregistrée et les intérêts sont payés. Toutefois, les consommateurs oublient bien souvent de se renseigner sur le taux d’intérêt effectif, qui peut être très élevé. Une part de responsabilité incombe également aux organismes de financement présents dans les magasins : une enquête de l’association CLCV révèle que 68,5 % d’entre eux dérogent à l’obligation légale de proposer au choix du client un crédit renouvelable ou non renouvelable, lorsque le montant de l’achat est supérieur à 1 000 euros.