Les conséquences de ce deuxième confinement, qui frappe désormais plusieurs pays d’Europe, sont parfois inattendues.
Des normes anti-pollution contraignantes
Je n’ai pas dit “imprévisibles”. En revanche, qu’elles soient parfois inéluctables, c’est un fait. Prenez l’exemple des voitures neuves. Comme vous le savez peut-être, les constructeurs sont soumis à des normes anti-pollution, qui évoluent assez souvent, surtout depuis le scandale du Dieselgate. Conséquence, on serre un peu plus la vis tous les ans, au 1er janvier.
Le problème, c’est que cette date fatidique, ce mur pourrait-on dire, approche à grands pas ! Et les véhicules neufs qui ne respectent pas encore la future norme en vigueur, baptisée Euro 6, ne pourront pas être commercialisés l’an prochain. Conséquence, on estime à 600.000 le nombre de véhicules fabriqués cette année, qui doivent être vendus d’ici au 31 décembre, pour l’ensemble du marché européen.
Des véhicules à immatriculer
À défaut d’être vendus avant cette date, ils doivent être immatriculés. Conséquence : les concessionnaires vont avoir sur les bras pendant les mois à venir tout un stock de voitures neuves, ou d’occasions zéro kilomètre, avec des remises canon à la clef à proposer.
Sur certains modèles, vous pourrez obtenir jusqu’à 50% de remise, en plus des éventuelles aides gouvernementales, si vous êtes éligible...