Non-imposable, le fils de Laurent Fabius aurait acheté un appartement de 7 millions d’euros

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 30 avril 2013 à 14h21

Serait-ce un scandale de plus dans un gouvernement déjà bien entaché par les égarements fiscaux de Jérôme Cahuzac ?

Thomas Fabius, le fils de l'actuel ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, se serait payé en 2012 un appartement parisien d'une valeur de 7 millions d'euros, alors qu'il ne serait pas imposable sur ses revenus, selon l'hebdomadaire Le Point. Ce "fils de" serait d'ailleurs, à ce sujet, la cible d'une enquête diligentée par le parquet de Paris.

Déjà condamné en 2011, pour une affaire d'abus de confiance, le fiston de l'actuel locataire du Quai d'Orsay serait donc à nouveau dans le collimateur de la justice, croit savoir Le Point.

Cette enquête porte sur les conditions d'acquisition d'un grand appartement parisien, en 2012, d'une superficie de 280 mètres carrés, "situé au 199 bis d'une des artères les plus huppées de la capitale" précise le magazine sur son site internet. Pour la petite histoire, il s'agit en fait de l'ancien appartement du réalisateur de films, Claude Zidi.

Cet appartement, acquis sur la base d'un emprunt bancaire, est estimé à une valeur de 7 millions d'euros. De mystérieuses garanties seraient également évoquées. Tout comme des gains aux jeux. On sait le fils de Laurent Fabius adepte des casinos. Dès lors, la question est la suivante. Comment Thomas Fabius a-t-il pu s'offrir un tel bien alors qu'il ne paie aucun impôt sur le revenu ? Et, qui plus est, alors qu'il est résident fiscal en France. Bercy aurait-il fermé les yeux ? La question reste entière...

Laissez un commentaire
Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.