Les mauvaises nouvelles se succèdent ce mercredi matin.
Tout d'abord l'annonce par l'Insee de l'entrée en récession de la France. Le PIB a reculé de 0,2 % au premier trimestre de l'année 2013, une baisse similaire à celle qu'avait enregistrée le pays au dernier trimestre de l'année précédente. Un cas de figure qui correspond parfaitement à la définition même du mot récession : une baisse du PIB durant deux trimestres consécutifs.
En ce qui concerne l'ensemble de l'année 2012, l'Institut national de la statistique a conservé une estimation de croissance nulle, après avoir révisé à la baisse l'augmentation du PIB au troisième trimestre 2012 à 0,1 % au lieu de 0,2 %.
Ensuite, et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, le pouvoir d'achat des Français a enregistré une baisse record de 0,9 % sur l'ensemble de l'année 2012. Un recul beaucoup plus important que l'estimation de l'Insee, à la fin du mois de mars, qui prévoyait une baisse de 0,4 % "seulement", puisqu'il s'agissait également d'un chiffre record.
Enfin, jamais deux sans trois, l'annonce par le gouvernement qu'il maintenait sa prévision de croissance à 0,1 % pour 2013. Cela malgré les résultats catastrophiques de ce matin. Bercy est d'ailleurs assuré qu'une reprise se ferait sentir au second trimestre 2013.