France Télécom est mort, vive Orange

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 27 mai 2013 à 18h49

C'est bientôt la fin pour France Telecom. L'entreprise va en effet demander mardi à ses actionnaires de voter la transformation de sa dénomination sociale de « France Télécom » en « Orange ». Engagé depuis plusieurs années, ce processus de transformation doit donc prendre fin mardi.

Changer de nom pour une telle société n'a rien d'anodin? Il faut effectivement procéder à plusieurs modifications en profondeur. En plus d'unifier la société sous un même nom, toutes les offres commerciales du groupe doivent par ailleurs être regroupées, l'identité visuelle transformée (boutique) et les adresses mails des salariés modifiées elles aussi. C'est sans doute aussi pour oublier son passé peu glorieux, notamment avec la vague de suicide qu'a connu l'opérateur il y a quelques années.

« Lancée en 1994 au Royaume Uni, présente dans 35 pays, Orange incarne aujourd'hui notre groupe auprès de nos 216 millions de clients et 172 000 collaborateurs dans le monde », affirme France Télécom sur son site internet. Et c'est cette cohérence face a tous ces acteurs qui a poussé Frnce Telecom a abandonner son nom historique au profit de celui d'ORANGE. Le « territoire de la marque ne cesse de s'étendre au travers de nouveaux pays et de nouvelles activités » et qu'elle est aujourd'hui classée « à la 50e position des marques mondiales avec une valeur de 15,4 milliards de dollars selon le classement Millward Brown 2012 ».

Sur les 100 000 collaborateurs du groupe, Orange, puisqu'il faut l'appeler comme ça désormais, compte encore 60% de fonctionnaires issues pour certains des PTT...

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.