La lutte contre le tabagisme passe, surtout, par l'argument dissuasif qu'est le prix du paquet en France. Un moyen largement utilisé par le gouvernement qui prône une nouvelle hausse de 40 centimes d'ici octobre.
Une hausse du paquet en deux temps
Les fumeurs auront un léger temps de répit avant de devoir débourser 40 centimes de plus pour s'acheter leur péché mignon. La hausse prévue par Bercy devrait s'effectuer en deux temps, en deux étapes de 20 centimes chacune.
Les budgets « clope » devront donc être revus à la hausse en juillet, date de la première augmentation, puis en octobre. Une manière pour faire passer un peu mieux une pilule particulièrement amère. Surtout auprès des cigarettiers.
40 centimes pour renflouer les caisses de l'Etat
Les hausses des paquets ont, certes, un effet bénéfique sur la santé publique, mais elles ont aussi un effet négatif sur les caisses de l'Assurance Maladie. Les 15 milliards d'euros des recettes fiscales issues du tabac et alloués à la Sécurité Sociale sont en baisse.
La dernière hausse de 40 centimes du prix du paquet, réalisée par le gouvernement en octobre 2012, a fait chuter les ventes de 9 %, ce qui correspond à une baisse du chiffre d'affaires de 2,5 %. De fait, l'argent qui entre dans les caisses de la Sécurité Sociale baisse aussi. Ce qui n'est pas pour aider le trou dans le budget.