Bibendum n'est pas en grande forme…
Le groupe Michelin pourrait annoncer ce lundi la fin de la fabrication des pneus poids lourds, une activité localisée dans la ville de Jouè-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Une phase de restructuration qui devrait normalement être suivie par une phase d'investissement de plusieurs centaines de millions d'euros en France.
La suppression de l'activité poids lourds pourrait en revanche coûter leur emplois à 700 salariés du site, sur un total de 926 salariés. Les seules activités restantes du site devraient être celle dite du calandrage, en charge de l'étanchéité du pneu et celle de la membrane de cuisson, regroupant respectivement 180 et 200 postes.
Sur les 700 postes supprimés, 200 devraient être des départs à la retraite anticipée, les autres employés devant normalement être reclassés sur d'autres sites. Pas de licenciement sec à l'horizon donc. En parallèle, Michelin devrait normalement investir près de 500 millions d'euros en France, répartis sur de la recherche et du développement, mais aussi sur de la production, une sorte de remise à niveau de son appareil productif.
De l'argent dont devraient bénéficier plusieurs sites donc celui de la Roche-sur-Yon et de Clermont-Ferrand, la maison mère de l'entreprise. Le site vendéen devrait d'ailleurs se voir confier un rôle prépondérant à l'avenir, dans le but de développer le pneu du futur.