Depuis le début du mois de novembre, les automobilistes voient avec angoisse les prix à la pompe augmenter. Ça a aussi été le cas la semaine dernière, avec une progression d'un demi-centime d'euro en moyenne.
Les prix des carburants à la pompe ont encore augmenté la semaine dernière, selon le bilan hebdomadaire du ministère de la Transition écologique. Le gazole, qui reste le carburant le plus vendu en France, a ainsi atteint 1,2673 euro le litre en moyenne, ce qui représente une progression de 0,58 centime par rapport à la semaine précédente. Le litre de super sans plomb 95 est passé à 1,3622 euro, en hausse de 0,43 centime. Le super sans plomb 98 revient à 1,4210 euro le litre en moyenne (+0,58 centime). Enfin, le litre de super sans plomb 95 contenant jusqu'à 10% d'éthanol (SP95-E10) est facturé 1,3432 euro, en augmentation de 0,55 centime. Les prix de tous ces carburants sont en hausse depuis le début du mois de novembre.
Baisse des cours
Néanmoins, la hausse va peut-être être brisée dans son élan par la découverte d'une variante du coronavirus au Royaume-Uni. De nouvelles mesures de restriction ont été mises en place, ce qui pourrait avoir un impact sur l'activité et donc la demande de pétrole. Le cours du baril de Brent, qui fait référence en Europe, s'est ainsi replié de 2% sur une semaine, à 51,29 $. Les cours n'ont cessé de fluctuer très fortement depuis le début du confinement, plutôt à la baisse d'ailleurs. Il faut ainsi remonter au début du mois de mars pour retrouver des prix plus élevés qu'actuellement : c'était juste avant que le confinement n'entre en œuvre dans de nombreux pays.
Réduction de la production
La situation avait été telle que les cours du pétrole étaient passés en territoire négatif ! La situation s'est stabilisée depuis, grâce entre autres à la volonté des pays producteurs de l'Opep et de leurs alliés qui ont décidé de réduire la production de l'or noir. Avec les campagnes de vaccination qui se sont lancées un peu partout dans le monde, il y a l'espoir d'un retour à la normale dans les prochains mois… Et donc d'une consommation en hausse de l'or noir pour soutenir l'activité économique. Sauf si l'épidémie reprend de plus belle ! Les prix à la pompe sont aussi soumis au niveau des stocks, au taux de change entre dollar et euro, ainsi qu'aux taxes qui en constituent une part très importante.