Google, Facebook et Yahoo répliquent aux accusations de collaboration avec la NSA

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 13 juin 2013 à 4h00

Les dernières accusations mettant en cause les géants du Net pourraient bien leur coûter cher, niveau cote de confiance des utilisateurs.

Google veut jouer la transparence avec son rapport semestriel sur la confidentialité

D'où une réponse qui ne s'est pas faite attendre. Google, Facebook et Yahoo, impliqués donc dans le scandale des programmes secrets américains de surveillance électronique, montent au créneau. C'est d'ailleurs Google qui a ouvert le feu le premier. En publiant une lettre ouverte au ministère de la Justice, il demande le droit de révéler dans son rapport semestriel sur la confidentialité des données, le nombre de demandes qu'il reçoit de toutes les agences gouvernementales.

Facebook a réagi rapidement également, en suggérant de publier un rapport sur le modèle initié par Google. Une première car le réseau social a toujours été réticent à ce genre de mesures. Aux grands maux, les grands remèdes…

Un scandale qui pourrait faire perdre la confiance des utilisateurs de ces géants du web


Seul Yahoo ne s'est pas trop épanché sur la question. Le moteur de recherche historique s'est contenté de réaffirmer l'importance de la vie privée et de la sécurité des données. Ajoutant également que plus de transparence redonnerait du crédit aux entreprises mises en cause actuellement. Microsoft est également allé dans son sens.

Ces 3 géants du web font peut être bien de réagir, pendant qu'il en est encore temps. Pour avoir basé leur modèle économique sur la connaissance accrue des profils de leurs utilisateurs, ils pourraient bien payer très cher cette crise de confiance si la vague de doute se propageait aux Etats-Unis. Et peut être même en Europe…

Laissez un commentaire
Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.