En temps de crise, lorsque les bourses font n’importe quoi et que l’incertitude est de mise, les investisseurs se rabattent sur l’or, la valeur refuge par excellence. C’est le cas durant cette crise économique également : le métal jaune pourrait même battre son record historique, il n’en est pas loin.
Plus de 1.900 dollars l’once d’or
Une once, unité de mesure de l’or, cela représente très précisément 28,3495 grammes. Sachez que si, chez vous, vous avez ce poids en or vous avez l’équivalent de plus de 1.900 euros. Du moins, tout va dépendre de la qualité de l’or : 14, 18 ou 24 carats. En tout cas, l’or en bourse est désormais au-dessus des 1.900 dollars l’once, très précisément, à la clôture le vendredi 24 juillet 2020, il avait atteint 1.905,58 dollars.
Les spécialistes sont même convaincus que le métal jaune pourrait, alors que la crise économique qui va frapper le monde en 2020 ne fait que commencer, dépasser son record historique de septembre 2011 lorsque, à la suite de la crise des subprimes, l’or avait atteint 1.921,17 dollars l’once.
L’investissement le plus rentable de 2020 à ce jour
En dehors de certaines actions de certaines entreprises très particulières, comme Amazon qui est sortie du confinement renforcée, l’or est l’investissement le plus rentable depuis le début de l’année 2020 : sa valeur a grimpé de plus de 30% en six mois, une augmentation jamais vue auparavant.
La hausse est encore plus exceptionnelle si vous avez acheté un peu d’or en 2000 : l’once valait alors 300 dollars environ, soit… 6 fois moins.
L’augmentation pourrait bien continuer, certains spécialistes estimant que l’once d’or pourrait dépasser les 2.000 dollars avant la fin de l’année 2020, et même les 3.000 dollars en 2021. Tout dépendra du rebond économique que connaîtront les économies mondiales.
Mais si les investisseurs se frottent les mains, ce sont les joailliers qui grincent des dents : une augmentation du cours de l’or fait forcément augmenter le prix de leurs produits… Or, en temps de crise, les particuliers ne se ruent pas sur les bijoux. Encore moins si ces derniers voient leur prix exploser face à l’augmentation de la matière première.