Parce que, quoi qu'en dise Ayrault, la France ne pourra pas résister au gaz de schiste. Retour sur les raisons qui nous feront craquer (inéluctablement).
Nous sommes seuls au monde : si à l'heure actuelle seuls 2 pays (US, Canada) exploitent le schiste, 24 (dont Brésil, Suède, Russie, Chine, Inde et Australie) s'y préparent. Les seuls à avoir déclaré un moratoire (même pas un refus définitif) : la France, la Bulgarie et la Roumanie... Pas sûr que ce soit le groupe des winners.
Parce qu'on en a : même si le dernier rapport en la matière a revu à la baisse (-25%) les estimations de réserves de gaz de schiste en France, on les estime tout de même à 3.900 Mds de m3... Quasiment 100 ans de notre consommation annuelle de gaz naturel... Not too bad.
Parce que (presque) tout le monde est d'accord : en juin, UMP et PS ont présenté un rapport parlementaire se prononçant pour l'"exploitation maîtrisée" et défendant la fracturation hydraulique, utilisée à 45 reprises en France entre 1980 et 2011 "sans qu'aucun dommage n'ait été signalé".
Mais surtout, parce que, selon IHS Global Insight, en 2010, l'exploitation du gaz de schiste aux US a contribué à la création de 600.000 emplois... En France, on estime qu'elle en créerait 42.000. Too hard to resist.
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